AIDER UN PROCHE MALADE
Accompagner un proche en perte d’autonomie bouleverse le quotidien. La survenue de la perte d’autonomie vient également perturber la relation que l’on avait avec son proche. Il faut trouver une nouvelle organisation, accepter ces changements, préserver du temps pour soi. Cela n’est pas toujours évident. Etre accompagné dans cette situation en trouvant du soutien près de chez soi est possible.
S’informer
Pourquoi s’informer ?
S’informer sur les aides existantes, les démarches à effectuer, les solutions pour les personnes en perte d’autonomie (services d’aide à domicile, établissements d’hébergement…), permet :
• de mieux accompagner son proche en trouvant une solution adaptée à la situation,
• de se préserver en tant qu’aidant.
Où s’informer ?
Il existe plusieurs lieux où vous pouvez trouver de l’aide :
• Au CLIC, centre local d’information dont dépend votre proche : vous y trouverez des renseignements sur les démarches à effectuer pour bénéficier d’aides, sur l’offre de services d’aide à domicile et d’établissements…
• A la Maison de l’aidant de Landivisiau : Une plateforme conçue pour les aidants de personnes âgées en perte d‘autonomie. Les plateformes d’accompagnement et de répit sont adossées à des structures proposant de l’accueil de jour.
• Auprès des associations
- Association France Alzheimer 29
- Association des Parkinsonniens du Finistère
- Association d’aide aux insuffisants rénaux du Léon
- Association de lutte contre le cancer
- Association nationale des aidants, pour en savoir plus, consulter le site Internet de l'association française des aidants.
ÉCHANGER, PARTAGER
Pourquoi échanger ?
Échanger avec d’autres personnes confrontées à la perte d’autonomie d’un proche âgé permet de partager des expériences communes, de ne pas rester isolé, de bénéficier d’une écoute et de trouver des réponses pratiques à ses problèmes quotidiens.
Ces échanges permettent de partager un vécu difficile, d’exprimer une charge émotionnelle et de découvrir des stratégies pour mieux accompagner au quotidien.
OÙ ?
Il existe sur le territoire des lieux de rencontre qui permettent aux personnes malades et à leurs proches d'échanger et de partager leur vécu.
Autour de la maladie d'Alzheimer, il existe plusieurs formes d'échange
- Le café mémoire propose aux personnes malades et à leurs proches un lieu de soutien, d'écoute et d'échanges. c'est un espace convivial d'information et de partage, il permet de rompre l'isolement. Au Restaurant Mary Stuart 7 avenue de la Mer à Saint Pol de Léon, ee deuxième mardi du mois sauf en juillet et août
- La Halte relais propose aux personnes malades et à leurs proches un lieu de soutien, d'écoute, de compréhension et d'échanges à travers des temps d'activités et de convivialité. A la Maison de l'aidant,9 rue des Marronniers à Landivisiau, le dernier mardi après-midi du mois
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Les Groupes de parole réunissent des familles qui souhaitent échanger sur les problématiques vécue au quotidien auprès d'une personnes atteinte malades d'une maladie Alzheimer ou d'une maladie apparentée. Ces groupes sont organisés par le service de consultation mémoire du Centre Hospitalier de Morlaix.
Se renseigner auprès de l'association France Alzheimer 29 ou sur leur site internet http://alzheimer29.typepad.fr/
Autour de la maladie de Parkinson, l'association des parkinsonniens du Finistère propose des activités dédiées : randonnées. Vous pouvez aussi consulter le site internet http://gp29.org/
SE FORMER
(rubrique en cours de construction)
Prendre du temps pour s'occuper d'un proche malade
Certains aidants d’un proche âgé en perte d’autonomie arrêtent de travailler ou diminuent leur activité professionnelle pour pouvoir s’occuper de leur proche.
Il n’existe pas de statut officiel d’aidant d’un proche âgé en perte d’autonomie qui donnerait droit à une rémunération.
Si la personne âgée n’est pas bénéficiaire de l’APA (allocation personnalisée d'autonomie), elle peut employer librement un membre de sa famille en tant qu’aide à domicile.
Si la personne âgée est bénéficiaire de l’APA, la loi l’autorise à employer un membre de sa famille (à l’exception du conjoint, concubin ou partenaire de PACS) en tant qu’aide à domicile dans le cadre de l’APA qui lui est accordée. Son APA permet ainsi de rémunérer le membre de la famille qu’elle salarie.
Il est également possible de suspendre momentanément son activité professionnelle pour aider un proche dont l’état de santé le nécessite par un congé de proche aidant.
Des avancées avec la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement réforme le congé de soutien familial, désormais dénommé congé de proche aidant. Le congé est désormais ouvert aux aidants sans lien de parenté. Il assouplit par ailleurs les modalités de prise de ce congé avec en particulier la possibilité de le fractionner et de le transformer en travail à temps partiel. Le décret d’application de ces dispositions précisera les modalités.
Pour en savoir, consulter l'actualité qui lui est dédiée sur le portail nationalhttp://www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr/aider-un-proche/travailler-et-aider-un-proche